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Le titre, c'est moi.

Mardi 3 janvier 2012 à 18:23

25 février Casablanca, 21 :42

Ou St Valentin +11 jours de digestion, de débâcle, de réflexions et autres tracas pubiens

Il serait hors de propos de parler d’amour comme vous l’entendez, de baisers volés, d’étreintes passionnées  sous la pluie, de tragédies amoureuses, de multiples intrigues perverses comme dans Sexe intentions ou pire encore de petites historiettes bourgeoises fin de race  à la Gossip girl. Loin de moi l’idée de refuser de vous vendre du rêve mais j’ai juste trouvé plus bandant.

A l’amour comme à la guerre, on trouve des disparités partout… Des biens loties, des vaches à lait, des malchanceuses, des exclues du marché à la « bonne meuf ».Mais surtout… des marocaines, idéalistes et blasées, cherchant dans leur tranchées, l’homme d’une nuit ou l’homme d’une vie, ou les rapports hétérosexuels sont moins fairplay qu’ailleurs.  Ici, paranoïa et sacrifice sont de mise,  dans un pays ou il ya un homme pour huit femmes (TRUE STORY)  il est d’usage de faire la simplette et d’avoir l’air de ne pas y toucher, car il est INDISPENSABLE de ne pas passer pour une névrosée.  La phobie des hommes désirant s’engager dans une relation- à –lendemain-cehttp://ifthereissomething.cowblog.fr/images/cheshirecatbyrgilgiend32mp8o.jpgrtain et plus si affinités...avec les parents. Névrosées ? Nous ? Mais comment ne pas l’être dans un Maroc schizophrène ou tubes de house s’entremêlent à des sons chaabi, quand  la femme se veut indépendante et glamour tout en conservant son statut de « bent-en-nass », quand la djellaba est beaucoup plus sexy avec les manches courtes, ou Jude Law doit être de bonne famille, viable et circoncis pour pouvoir prétendre à nos faveurs ? Soit, nous le sommes.mais notre charme et notre malice réside en tous ces paradoxes ou l’on doit se montrer beaucoup plus maligne que les autres pour se tailler la part du lion. Alors on se pare de nos plus beaux atours, jeans  promouvant nos formes généreuses (ou pas) , maquillage pour bluffer (un peu) et talons pour tricher  (beaucoup) et surtout une ou deux bonnes poires pour vous tenir la chandelle en cas de mauvaise pioche. Last but not least, montré que nous n’avons pas besoin d’homme pour nous compléter puisque nous avons tout ce que nos grands-mères et arrières grand-mères n’ont pas eu à savoir : un diplôme qui nous propulse au rang de cadre supérieur, une carte bancaire, une voiture et la liberté de découcher.  Le problème étant, l’absolue nécessité de se pavaner un homme à son bras, pour prouver à nos ex amies/collègues de lycée que la vie n’a pas été si ingrate avec nous. IL est le socle de notre réussite sociale.  NOUS SOMMES LES COBAYES DE LA NOUVELLE ERE !

Surexploitées nous sommes, et nous devons user de moult stratagèmes  afin de nous arranger pour rencontrer le surhomme qui  nous comprends, qui conçoit que nous ne vivons pas sous son aile, que notre passé ne le regarde aucunement sans pour autant que son estime pour nous baisse d’un rang.TOUT UN PROGRAMME. Enfin, nous n’allons pas le trouver dans un KINDER SURPRISE ni chantant la sérénade sous notre balcon (quoi que..), les célibattantes, casées, entre deux coups, déprimées ou nostalgiques ont toutes le même dessein : être heureuses en ménage.Peu importe le prix. 

NB : Cet essai est à prendre au 36eme degré, de toute façon, vous n’avez pas le choix.

Mardi 3 janvier 2012 à 18:20

Ca aurait pu etre plus simple, mais certains moments ne s'avalent pas, ils s'accumulent dans ta gorge jusqu'a t'etouffer et la seule chose que tu peux regarder est le sol.
Et pourtant, des fois, on en rierait des fois, j'en pleurerait de joie si je le pouvait, mais la conscience fais trop mal les choses, donc je suis souvent triste.
Pleurer pour un courant d'air, rire pour un baiser, hair pour un malentendu, aimer pour un compliment est ereintant. Cette tornade de sentiments a eclate. Qu'est ce que j'aimerais ne plus m'en foutre.

Etre un cadavre a 17 ans, lautomne dans les cheveux, l'hiver dans les yeux, l'ete dans la tete. Et le printemps, quelque part.
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Vendredi 23 décembre 2011 à 22:56

 
J'ai écris la fin avant d'avoir commencé parce qu'elle est plus prévisible que tout ce qui se passera avant .
Malgré ce coeur qui bat sourdement sans guide et tout ce que j'ai remis au lendemain, qui aurait pu faire de moi ce que je ne pourrai jamais être, je ne regrette rien, ni même toi. Toi à qui je dédie ma fin, et qui ne verra pas. On ne regarde pas ce dont quoi on est l'objet.
Car ce sang qui coule est le mien, ce sang mon encre, et je n'ai encre que mon sang ni d'autre oeuvre que ma vie.
Jeune et rebelle, j'ai toujours cru que blasphémer pouvait changer le monde. Et aprés avoir vécu ces délicieuses erreurs qui ont changé mon reflet dans la glace, je ne dis pas: "Si Jeunesse savait et si Viellesse pouvait." mais : " Si Viellesse pouvait,, Viellesse recommencerait."
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Vendredi 23 décembre 2011 à 22:39

Tu sublimes tes sentiments, tu es hors de toi, tu n'es qu'une petite flume flottant au dessus de ton corps que tu contemples avec bienveillance. Tu es ton âme pure, déssouillée de toutes les turpitudes du monde, l'argent , le sexe, le pouvoir qui t'avait rendu froid et plein de harne.Tu fermes les yeux et tu deviens un flocon de neige qui tombe doucereusement parmi les autres et qui forment un doux manteau glacé. Qui es tu? Pourquoi es tu ainsi? Laisse moi te prendre la main, je te pardonne , je te laisse parti en paix et tu t'évapores en une petite lumière verte qui fond dans le néant absolu.
Dérrière ma tête se cache un pendule , long à aller au point B.
C'est une perception nouvelle.
Le son lointain se rapproche.Les minutes sont des heures, les minutes des siècles, demain c'est trop loin  . Le psychomoteur est foutu,la combinaison des gestes impossible.

La fascination subsiste et jamais ne s'achéve,.
Ne surtout pas se faire remarquer.
Plus rien n'est refuge, même dans mon sommeil, je finirais par penser que quelqu'un écoute mes pensées et me prend pour une folle.
On essaie de me parler, quelque part.
Je dois tout maîtriser que rien ne m'échappe, avoir la certitude que j'ai encore le controle.
Enfin, mon cortex fond comme un glaçage sur mon cerveau. Quelques connexions s'éteignent..quelque part.
Le toucher est neuf.
Essayer de prendre conscience, regarder de tout son être pour concevoir l'instant.

Je suis en pleine conversation avec mes pensées, j'opine du chef ou détourne la tête en guise de réponse.
. Mes idées coulent et s'échappent, telles des Danaides à l'amphore percée. Toute pensée pour moi a un gout d'absolu avant de disparaitre.
Disparaitre sans trop de drame.http://ifthereissomething.cowblog.fr/images/303558211007872294405100001555818361599194348178n.jpg

Samedi 17 décembre 2011 à 16:10

Ca fait plus d'un an que je n'ai pas écrit.
Mon coeur s'est vidé entre temps, comme si on l'avait anesthésié , comme si on lui avait dit de ne plus rien ressentir, de ne plus aimer, de ne plus mépriser, de passer le relais à la vie qui veut que l'on ne réflechisse plus, que l'on plonge dedans comme dans un trou sans fond.
Et j'ai abdiqué. Se remettre à écrire est une prière vers laquelle on revient,  un autel de souvenirs et de pensées entièrement à reconstruire, et ce n'est pas une sinécure quand mon intelligence émotionelle n'est plus qu'un lointain souvenir.
La mémoire est un voyage , et qui veut voyager loin, c'est connu, ménage sa monture. Il me faudra au moins plusieurs essais avant d'arriver à sublimer mes sentiments, ressentir le vertige de l'écriture, mais pour l'heure je suis victime d'une dyslexie sentimentale qui me ronge de l'intérieur.
Voilà.

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